"Parcours Croisés" - Ch4 : Martina
Parcours croisés - Lundi
Chapitre 4
Martina
Javais la tête un peu lourde ce matin. Me lever tôt ne ma jamais beaucoup plu, et ce matin cétait vraiment dur. Alain a été très gentil : il ne travaille pas cette semaine, mais il sest quand même levé, et a préparé mon thé pendant que je prenais ma douche. Bien sûr, il a dû se recoucher après mon départ, mais il a été mignon tout plein, il a attendu que je parte.
Le week-end a été dur pour tous les deux. Nous avons sacrifié aux obligations familiales ! Longs repas, histoires ressassées (toujours les mêmes), ma sur qui fait la tête (comme toujours), quelques engueulades (spécialité familiale)
et puis les silences parfois gênés : Alain et moi sommes ensembles depuis seulement trois mois, et bien sûr, jai un passé ! Dimanche après-midi les s ont sortis les albums photos : et ment mon ex y est souvent ! Crise de ma sur après les s ! Comme si Alain ne savait pas que jai été mariée !
Et puis deux heures de route pour rentrer
Alain conduisait, et jai dormi tout le long de la route. Il ma réveillé en arrivant, vers 1h du matin.
L a maison était restée fermée tout le week-end, et il y faisait chaud malgré lheure.
Et ce matin, levé 5h30. Jen étais malade en réglant mon réveil !
Javais quelques dossiers à traiter, et il fallait absolument que jarrive de bonne heure pour en finir avant larrivée de Véronique.
Elle vient tous les lundis faire le point sur les en-cours et nous transmettre les offres de vente dispatchées par lagence centrale.
Véronique
Elle a un an de plus que moi, 31 ans. On sest connues il y a six mois à peu près, et dès le premier jour il sest passé quelque chose entre nous.
Jai vu arriver un jour une jolie fille, blonde, toute en fossettes et en rondeurs. Elle a parlé un moment avec Bertrand, mon adjoint, et puis est venue à mon bureau pour se présenter. Elle a secoué ma main pendant un temps infini, bouche ouverte et yeux perdus.
Et puis, bien sûr, on sest revues tous les lundis.
Petits gestes, tenues provocantes, tout y est passé, sans quà aucun moment elle ne dise quoi que ce soit de ce quelle ressentait : mais cétait si évident !
Jétais divorcée depuis six mois et jétais restée seule pendant ces six mois, sans aucune envie de mengager dans une autre relation. Mais elle était si mignonne
et si timide en même temps !
Javais déjà eu quelques aventures (deux en fait) avec une autre femme. Je nétais donc pas particulièrement étonnée, surprise, ni choquée, bien sûr, de ce que je voyais dans ses yeux. Bien au contraire. La situation mamusait et me plaisait, mais je restais distante les premiers temps, me gardant bien de la décourager, (surtout pas !). Je sais que mon physique impressionne parfois et je sais parfaitement en jouer pour tenir les gens à distance. Et puis
et puis
je lui donne parfois (et je reçois) ce quelle attend avec tellement dintensité, quelques intermèdes de plaisir partagé, sans que jamais on nen parle, sans que jamais ça ne devienne une vraie relation.
Cest ma douce Véro, mon bonbon sucré
une parenthèse qui souvre et se ferme, des instants volés qui ne regardent personne que nous.
Jen ai un peu parlé avec Alain, en pointillés. Je ne veux rien lui cacher, mais je ne suis pas encore décidée à vraiment tout lui dire. Notre relation se construit, elle est très forte, et je ne veux pas quun nuage vienne la perturber. Je me donne du temps. Je renoncerais tout de suite si ça devait remettre en cause notre amour et notre vie ensemble. Mais
ça ne change rien à mes sentiments pour lui, alors
Jallais partir ce matin quand le gros camion de nos voisins sest mis à reculer dans la rue.
Nous habitons le village depuis peu, et bien que voisins, nous navons pas encore lié connaissance. Son chauffeur de mari ne ma pas fait limpression de quelquun que jai envie de connaître, et elle, je nai jamais eu loccasion de lui parler. Je lai juste croisée une fois ou deux quand elle faisait son jogging et que je partais au travail. Une jolie femme, petite et mince
et jen sais plus aujourdhui !
elle a un joli derrière, elle ne sépile pas (vraiment pas !) et elle bronze toute nue
Pour quelquun que je ne connais pas, je sais déjà beaucoup de choses
et beaucoup plus intimes que je nen connais de gens que je vois souvent !
Elle a attendu sur le trottoir que le camion disparaisse :
- Bonjour !
Elle sest retournée et a eu lair surprise. Elle ne mavait pas vue.
- Ah ! Bonjour
on vous empêchait de partir ?
- Pas grave. Il part longtemps ?
-
euh
4 jours, la Roumanie et retour.
- Cest pour ça
cest long quatre jours
Elle na pas eu lair de comprendre tout de suite pourquoi je lui disais ça, et je men suis voulu de mon ironie. Je nai pas su mempêcher dajouter :
- Il va encore faire beau aujourdhui, alors attention
vous avez déjà un bon coup de soleil ! Bonne journée !
Je lai vue porter une main à sa bouche pendant que de lautre elle tirait sur son t-shirt et je lai vue rougir.
Alors, pour mexcuser, je lui ai fait mon plus gentil sourire, et un petit signe de la main en partant.
Dès que jen aurais loccasion, il faudra que je mexcuse de lavoir mise mal à laise. Si elle a un peu dhumour, cest un bon moyen dêtre complices assez vite.
En tout cas, la journée commençait bien. Lépisode mavait réconciliée avec mon lever aux aurores, et cest de bonne humeur et avec entrain que je me suis plongée dans mes dossiers au bureau, limage de fesses exposées et de toison fournie me trottant dans la tête.
Véro est arrivée vers 9 heures. Mignonne comme un cur ! Sa petite jupe moulait ses hanches bien rondes, et quel décolleté ! Elle a des seins magnifiques : ronds, chauds, avec des tétons qui gonflent et sétirent
un vrai pousse-au-crime ! Elle plus petite que moi (normal en fait : 1m82, cest rare chez une femme !), et toute en rondeur et en courbes, alors que je suis fine et toute en angles.
Elle se montre avenante, et très à laise avec tout le monde, et devient timide et empruntée quand elle est seule avec moi. Toute sa confiance en soi semble labandonner et elle devient muette. Heureusement, elle reprend son aplomb dès que nous ne sommes plus seules ! Cest touchant et charmant ! Je me sens flattée de tous ces efforts quelle déploie pour me plaire, et cest excitant aussi
ce que jessaie de ne pas trop lui montrer. Notre relation telle quelle est ne la satisfait sûrement pas, mais je ne peux pas lui offrir plus. Cest égoïste sans doute
je ne veux pas quelle en souffre, en aucune façon. Ce que je lui donne et ce que je reçois delle nest pas calculé. Cest sans mensonges, sans promesses.
Ce matin, elle a déployé beaucoup defforts et jai tout fait pour trouver un moment dintimité avec elle. La visite dune maison à mettre en vente dans notre agence était un excellent prétexte pour nous retrouver seules : prétexte de photos plus attractives à faire, alors que les photos au dossier étaient parfaites.
Jimaginais que nous aurions un moment tranquille pendant la visite ou après, mais je nai pas pu attendre. Il y avait des travaux sur la route et je nai pu résister plus longtemps à caresser ses cuisses dorées, que sa jupe dévoilaient. Mon ventre était noué de devoir interrompre mes caresses quand les ouvriers nous ont cédé le passage et quelques kilomètres plus loin, jai pris le premier petit chemin menant à un bosquet à lécart de la route. Elle sétait blottie contre mon épaule et posait de petits baisers mouillés sur mon bras.
Elle met tous ses atouts en balance pour éveiller mon attention ; elle soffre ; sans conditions, sans fards ; elle me laisse entièrement linitiative. Si elle savait
si elle savait à quel point je guette ses visites, combien jaimerais quelle prenne les devants. Je suis persuadée que ce nest pas un calcul de sa part, mais en agissant ainsi, elle menchaîne sans doute plus sûrement, et me rend plus dépendante du moindre de ses gestes.
Je sais que mon allure, mon physique, mon attitude sans doute, met une distance entre les autres et moi. Je men rends bien compte et je men sers, bien sûr, pour me protéger dattentions qui me dérangent.
Alain a percé la carapace assez vite, ou, je ne sais pas, peut-être quavec lui, jai baissé la garde. Même si parfois, le naturel revient, il nest pas dupe, je le sais, et cest lui qui décide ou non de rentrer dans le jeu, je le sais à son il qui frise, et ça me plaît. Cest un jeu entre nous, un jeu dont il est le maître absolu, même sil se plie en apparence à mes seuls désirs.
Véronique ne se rend pas compte à quel point elle maffole, et je ne veux pas le lui laisser deviner.
Je lai caressée, dans la voiture, incapable dattendre plus longtemps, et elle ma offert son plaisir, aussi violent quelle est tendre, aussi fort quelle est douce et fondante.
Je nai pas tant déléments de comparaison que ça, et ça paraît sans doute bête, mais elle a un si joli petit minou ! Un mont de Vénus très marqué, une fente qui remonte haut sur le ventre, de grandes lèvres qui gonflent délicieusement quand le désir lui vient, et des petites lèvres toutes fines et toutes roses
cest mon bonbon sucré.
Elle a joui très fort et très vite et ma serré contre elle, et elle a pleuré dans mon cou. Elle me ressemble. Elle pleure de bonheur. Et pour la première fois, elle a dit « je taime » dun souffle chaud dans mon cou
et jai fait semblant de ne pas avoir entendu
retenant mes larmes
le ventre serré.
Nous avons trouvé la maison sans souci. Le propriétaire nous attendait, lair mécontent, mais il sest très vite adouci quand Véronique a glissé son bras sous le sien en se dirigeant vers lentrée. Il nous a guidé, nous a expliqué les travaux réalisés, et nous a laissé au bout de peu de temps, pressé de retourner à son travail.
Nous avons ouvert les volets pour prendre des photos dune très belle cheminée dans le salon qui donne sur une grande terrasse carrelée, avec un terrain arboré en enfilade. Ce qui nétait quun prétexte a finalement trouvé une vraie justification. Je prenais les photos pendant que Véro choisissait les angles de prise de vue.
Au bout dun moment, jai pris des photos de Véro : la main en visière pour voir le terrain, penchée vers la cheminée, doigt levé pour montrer les marques de tableaux absents sur un mur, surprise quand elle sest aperçue que cétait elle que je mitraillais, rougissante linstant suivant.
Elle sest précipitée vers moi main tendue pour masquer lobjectif. Jai caché lappareil dans mon dos et elle sest pressée contre moi, prétextant me le prendre des mains. Je sentais ses seins sécraser contre moi, et je lai serrée plus fort encore contre moi de lautre bras.
Jai reculé jusquà la cheminée pour y poser lappareil photo, je lai prise par la main, et nous sommes sorties sur la terrasse inondée de soleil où restait un banc de bois, abandonné là par les anciens occupants. Je me suis assise et lai attirée près de moi. Elle a enfoui sa tête dans léchancrure de mon chemisier et je passais mes doigts dans ses cheveux épais. Nous nous sommes embrassées, longtemps, du bout des lèvres et à pleine bouche, à petits coups de langues gourmandes et en petites morsures. Elle caressait mes seins, chemisier ouvert, doigts glissés sous mon soutien-gorge pour rouler mon téton entre ses doigts, je caressais ses jambes ouvertes, cette peau si douce de lintérieur des cuisses et leur petit duvet blond.
Nous sommes reparties main dans la main, heureuses de cette si belle matinée.
Il était presque 1 heure quand nous sommes rentrées. Je me suis garée devant lagence et nous sommes allées déjeuner à lOasis, le bar qui fait le coin de notre rue et où je déjeune tous les midis. Je suis directement allée jusquà la terrasse dété, au fond de la salle : privilège des habitués ! Jacques, le patron, garde toujours une place pour nous, quelle que soit lheure. Véro et moi avons pris place dans les deux fauteuils bas en rotin restant libres autour de la grande table basse en verre, sous la tonnelle, rejoignant Christophe, le libraire, et Jonathan, qui travaille dans la superette mitoyenne de lagence.
Christophe a à peine abaissé son journal pour nous saluer, et Jonathan a bredouillé un « Bjour » en plongeant le nez sur son sandwich :
- Eh bien ! Quel accueil, messieurs !
- Tant de beauté et de fraîcheur nous privent de nos moyens, tu le sais bien !
- Et ton article est trop passionnant pour labandonner et nous saluer dignement ?
- Vos
mérites
devraient nous faire nous prosterner à vos pieds, mais tu sais à quel point je cultive la discrétion et répugne de me donner en spectacle dans des lieux publics !
Tu vas bien ? Et vous, charmante ?
- Jaimerais assez quun jour tu te prosternes à nos pieds ! Mais tu aurais peut-être des difficultés à te relever
lattention en deviendrait décevante !
- Si peu de respect me chafouine !
Je délègue mes courbettes à mon compagnon qui y prendra le plus grand plaisir ! Il se morfondait de votre absence !
Jonathan est resté muet, à son habitude.
Nous avons commandé nos sandwichs, et Christophe nous a fait lecture et commentaires de son journal. Ni véronique ni Jonathan nont participé à nos échanges.
Laprès-midi est calme. Un seul client a poussé notre porte vers 15 heures, peu avant le départ de Véronique. Bertrand était déjà parti et notre secrétaire terminait un enregistrement en massacrant son clavier à grands coups dindex rageurs et sonores.
- Au-revoir, ma belle, à très bientôt !
- A lundi, oui
Elle hésite, les deux mains serrées sur la poignée de sa mallette. Je me penche vers elle et pose un baiser rapide droit sur sa bouche. Son visage séclaire dun sourire lumineux.
- Je ne suis pas encore sûre, mais on fait peut-être un barbecue, un de ces soirs. Tu aimerais venir ?
Elle reste interdite quelques secondes, et :
- Chez toi ? Avec ton ami ?
- Ben, oui, avec mon ami
et dautres amis aussi, on serait six ou sept, pas plus.
Je pose la main sur son bras :
- Tu viendrais ?
allez, sil te plaît, dis oui
je tappelle pour confirmer de toute façon
dis oui
- Tu mappelles, alors. On verra
- Je tappelle ! Daccord !
Elle est partie très vite.
Quest-ce qui ma pris ? Linviter à la maison ! Et ce barbecue, quelle invention ! me voilà bien ! Et jinvite qui, dabord ?
La fatigue sans doute
Je nai plus trop de raison de rester au bureau. Alain sera content de me voir rentrer plus tôt que prévu.
Pendant tout le retour, je nai pas fait très attention à la route. Je roulais doucement glaces ouvertes et les images de la journée tournaient dans ma tête : les baisers de Véro, son sexe chaud au creux de ma main, et cette invention de barbecue ! Comment men sortir ? Si jannule
je la déçois
ou non
et puis cest qui, ces six ou sept personnes ? Bon, Alain est en vacances, ça ne le dérangera pas, mais il en pensera quoi ? Jinvite qui, bon sang ? Christophe ?
et
et je ne sais pas !
Quand jarrive dans ma rue, je vois notre voisine en train de poser un gros sac en plastique au bord de la rue. Je me gare, et après une courte hésitation, je mapproche delle :
- Bonjour
Elle lève la tête, et lève les sourcils, étonnée. Je me rapproche et lui tend la main :
- Je
suis désolée pour ce matin
jai peur davoir été impolie
cétait idiot de ma part !
Elle rit en me serrant la main :
- Mai non, je vous en prie, cest rien
- Eh bien, merci de ne pas men vouloir, mais
je naurais pas dû
Elle rit franchement :
- Bon, on ne se connaissait pas, eh bien, cest fait ! Mais entre nous
jaurais préférée
me montrer sous un autre jour !
Elle éclate de rire et moi aussi :
- Vous savez, ne croyez pas que jai lhabitude de montrer mes fesses tous les matins !
- Oh, ça mettrait de lanimation dans le quartier !
- Bon, alors puisque jai déjà donné, je vous laisse le prochain tour !
- Mmm
jy penserai
-
jai fini de travailler, je peux vous offrir un thé glacé ?
- Pourquoi pas !
Je la suis le long de lallée bordée de rosiers qui monte vers lentrée de la maison.
Elle se retourne :
- Au fait, je mappelle Annie
-
Martina
Sa maison est fraîche, volets à demi fermés pour protéger du soleil encore haut. Je la suis dans la cuisine où elle prend un pichet dans la réfrigérateur, et un assiette avec deux parts de tarte aux pommes :
- Vous voulez bien prendre deux verres dans le placard
oui
celui-là
vous me suivez ?
Elle traverse le salon, ouvre du pied la baie vitrée et me guide vers la terrasse.
Il y fait moins frais que dans la maison, mais lombre du rideau déroulant protège du soleil deux fauteuils « bain de soleil » séparés dune petite table en teck.
- Asseyez-vous !
euh
attention ! Prenez lautre, celui-là va vous tâcher !
- Cnest pas grave !
Je relève ma jupe suffisamment pour masseoir les fesses directement sur le fauteuil. Je frotte le plastique du bout du doigt, qui se couvre de poussière blanche :
- Effectivement, il a mal supporté le soleil ! Jai peur que les nôtres soient dans le même état !
Annie me regarde, sourcil levé, petit sourire aux lèvres :
-
Oui ?
- Non, rien
- Quest-ce que jai ?
- Non rien
enfin
je me disais seulement que pour deux femmes qui ne se connaissaient pas hier, on partage déjà des détails très intimes !
- Oh ! Ne men voulez pas pour ce matin
Elle rit et baisse les yeux sur mes jambes :
- Je pensais plus à ça
enfin, aussi
mais je vois que vous avez de jolies jambes et que vous portez des dessous blancs !
à ce point dintimité, je crois quon pourrait se tutoyer
Je baisse les yeux sur mes jambes et constate quen effet je les ai découvertes
très haut
et une nouvelle fois, nous éclatons de rire en même temps.
-
daccord pour le tutoiement
Nous avons bavardé en dégustant tarte et thé glacé : de son mari qui part toutes les semaines, de fleurs, du temps, du calme du village, de mon travail à lagence.
- Je vais te laisser. Alain est en vacances et je lui ai préparé toute une liste de travaux. Je vais le féliciter davoir tondu, ça lencouragera pour la suite !
- Oh ! Je suis déçue
- Pardon ?
- Le beau jeune homme qui a tondu la pelouse est ton mari ?
-
ouuui
enfin on nest pas marié, mais oui
- Quel dommage ! Jespérais que ce soit un ouvrier et je me proposais de lembaucher ! Tant pis
Je prends lair offusqué et me lève en me tortillant pour remettre ma jupe en place :
- Je ne veux pas en entendre plus
Elle se lève en riant, me tend la main pour me guider vers les marches qui descendent de la terrasse vers le jardin :
- Pas la peine de faire le tour, tu vas voir
Toujours me tenant la main, Annie contourne la maison et mentraîne vers le mur bas qui sépare nos deux jardins :
- Regarde, tu peux enjamber, cest plus court.
Effectivement, jenjambe très facilement le muret, dans un espace entre les groseilliers qui bordent notre jardin.
Toujours tenant sa main, je me retourne vers elle :
- Tu fais quelque chose mercredi soir ?
deux trois amis viennent pour un barbecue
ça te dit ?
-
-
comme ça tu feras la connaissance du « beau jeune homme » que tu voulais embaucher
-
bon, peut-être
- Je ten reparle demain, daccord ?
allez, bonne soirée
à demain !
- Au revoir.
Et voilà ! Une invitée de plus ! Ce barbecue est finalement une excellente idée ! Reste à lannoncer à Alain !
Comme je rentre plus tôt que prévu, il devrait être de bonne humeur
Je rentre dans la maison par la porte de la terrasse, enlève mes chaussures dun coup de talons, jette ma veste sur le canapé. Jentends couler leau de la douche.
Je vais lui faire la surprise
.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!